LE RAPPORT DE SITUATION COMPAREE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES Le rapport annuel de situation comparée, un outil d’appui à la négociation sur l’égalité.
Download ReportTranscript LE RAPPORT DE SITUATION COMPAREE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES Le rapport annuel de situation comparée, un outil d’appui à la négociation sur l’égalité.
LE RAPPORT DE SITUATION COMPAREE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1 Le rapport annuel de situation comparée, un outil d’appui à la négociation sur l’égalité professionnelle et salariale Ce rapport est au service de notre stratégie : c’est un levier important pour négocier et parvenir à l’égalité professionnelle et salariale dans l’entreprise. Il vise à alimenter le débat au sein du CE et de la commission Egalité professionnelle afin de mettre l’accent sur les dysfonctionnements constatés, les enjeux pour les salariés et l’entreprise ainsi que les actions à mener. Réparer les situations passées et travailler pour l’avenir. C’est un élément pour engager les négociations professionnelle et salariale dans les entreprises. sur l’égalité 2 Rapport sur la situation comparée des conditions générales d’emploi et de formation des femmes et des hommes LE RAPPORT DE SITUATION COMPAREE Obligation annuelle dans les entreprises de plus de 50 salariés Proposition CFDT : retenir les indicateurs sur 3 ans au minimum (approche dynamique des évolutions des inégalités H/F). Destinataires du RSC Objectifs du RSC Le comité d’entreprise et le comité central pour avis motivé; un rapport chiffré à l’aide d’indicateurs définis par décret ou négociés éventuellement Les délégués syndicaux ; les mesures prises au cours de l’année écoulée en vue d’assurer l’égalité professionnelle L’inspecteur du travail; les objectifs et actions quantitatives) prévus Les salariés par affichage des indicateurs. des explications sur les actions prévues et non réalisées (qualitatives et 3 Les indicateurs pertinents obligatoires (art. D. 2323-12) 1. Indicateurs sur la situation comparée Conditions générales d’emploi Rémunérations effectifs durée et organisation du travail éventail des rémunérations congés rémunération moyenne et médiane mensuelle nombre de femmes dans les 10 plus hautes rémunérations embauches et départs effectifs par catégorie professionnelle promotions Conditions de travail Formation nombre moyen d’heures d’actions de formation type d’actions (adaptation, maintien, dév. compétences). exposition à professionnels des risques pénibilité dont caractère répétitif des tâches 4 Les indicateurs pertinents obligatoires (art. D. 2323-12) 2. Indicateurs relatifs à l’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale Congés -complément de salaire pour congé maternité, paternité ou d’adoption. -nombre de jours de congés paternité pris par rapport au nombre théorique de congés Organisation du temps de travail dans l’entreprise - formules d’organisation facilitant articulation vie familiale et vie professionnelle -nombre de salariés à temps partiel choisi nombre de salariés à temps partiel choisi et ayant repris à temps plein - services de proximité (participation modes d’accueil petite enfance, crédit impôt famille) 5 Entreprises de 300 salariés et plus 3 axes de travail complémentaires sont proposés : - 1er axe : comparaison de la situation des femmes et des hommes pour déterminer et résorber les écarts éventuels de rémunération. - 2ème axe : comparaison de la situation des femmes et des hommes pour améliorer les évolutions de carrière. - 3ème axe : comparaison des conditions d’emploi des femmes et des hommes dans l’entreprise pour atteindre l’objectif d’égalité professionnelle. 6 Voici un premier tableau à remplir, 10 indicateurs sont proposés. Pour chaque tableau à renseigner il est possible d’ajouter des indicateurs supplémentaires en fonction du secteur d’activité ou de la taille de l’entreprise. Axe 1. Mesure des écarts 1 2 3 4 Cat. Sexe Effectif AncienProfestotal neté moy. sionnelau dans l’ent. les 31/12 au 31/12 5 Age moy. au 31/12 de rémunération 6 Rémunération moyenne ou médiane A partir de BS : 21(211) À partir de BS : 11 (117) [Corresp ondance avec le Bilan social] BS :11 (111) H F H les femmes et les hommes 7 8 9 10 Ancienneté moy. dans la cat. Professionnelle Durée moy. d’interruption° Type de contrats Durée du travail BS : 41(414) BS : 11(112/113) Tps Tps Rém° Spécificit CDI CDD Tps com partiel: partiel : é A partir moy. ou plet de h à autre A partir de médian de h forme BS: 18 BS :11 Modèleede rapport de situation comparée Rém° Premier axe : Comparaison de la situation des femmes et des hommes pour déterminer (116) F entre (Entreprises de salariés et plus) et résorber les écarts éventuels de rémunération. Nouvel indicateur voulu par la CFDT Durée moyenne passée Oui/non par les salariés dans la cat. professionnelle Oui/non Oui/non Oui/non 7 Voici un tableau à remplir pour répondre au second axe de travail. Axe 2. Mesure des évolutions de carrière 1 2 3 4 Cat. Sexe Eff. Mouvements / Profes total An sion31/12 BS : 13 (131/132 nelles BS :14) [Corresp BS :11 ondance (111) avec le Bilan social] 5 6 7 Age Ancie Nombre moy. moye nneté d’heures d’actions n au moy. de 31/12 Au formation/salarié/an 31/12 BS :51 (514/515) 8 Promotions A partir Nbre de A partir adaptat maintie Dév. Nbre de Durée de de d’embau- départs ° de au la situation n dans des des moy. BS :11 Deuxième femmespromot et des hommes BSaxe :11 : Comparaison pour améliorer les évolutions de carrière des femmes. (117) ches au au poste l’emploi compét ° entre 2 (116) 31/12 31/12 ences au promot 9 Nbre d’interr upt° >à6 mois Nbre par type selon de contrat les de travail motifs 31/12 10 Durée du travail BS : 41 (414) Tps Tps Tps comp partiel : partiel : A partir BS : 18 let de à h. autres formes ° BS : 15 F H F H 8 Voici les tableaux du troisième axe de travail à remplir. •3ème axe. Comparaison de la situation des femmes et des hommes pour atteindre 3 objectifs : mixité des emplois, mesure des effets de l’organisation du travail, articulation vie professionnelle/vie privée 1- Données relatives à la mixité des métiers C’est l’occasion pour la CFDT de mettre ici en avant ses arguments qualitatifs en termes de mixité des métiers: « requalifier » certains métiers perçus comme dévalorisés majoritairement occupés par des femmes ; actions de Troisième axe : Comparaison de la situation des femmes et des hommes pour atteindre trois objectifs : sensibilisation pour favoriser mixité de certains mixité des emplois, mesure des effets de l’organisation du travail, articulation vie professionnelle / vie privée métiers (accueil de stagiaires, développement contrats d’apprentissage, etc.) Présentation des métiers très majoritairement tenus par des femmes ou des hommes (à partir des tableaux des axes 1 et 2 ). Données générales, par sexe, relatives à la répartition par poste de travail, selon l’exposition à des risques professionnels, la pénibilité (dont le caractère répétitif des tâches) Correspondance BS 42-43 Il s’ agit pour la CFDT de faire le lien également avec des actions réalisées au sein du CHSCT sur les conditions de travail. Des éléments importants comme la pénibilité et les horaires atypiques ne semblent pas bien couverts aujourd’hui dans les accords d’égalité professionnelle. 9 2- Données relatives à l’organisation du travail Cat. Sexe professio nnelles Organisation du travail Durée du travail Temps partiel choisi Correspondance BS 41 -42 Horaires Travail Travail Travail le Temps Temps variables posté de week-end complet partiel : de h à nuit h Temps partiel : autres formes Nbre de Nbre de salariés ayant salariés à accédé à un temps temps partiel partiel choisi choisi ayant repris un travail à temps plein F H F H F H 10 3- Données relatives à l’articulation vie professionnelle/vie privée Existence d’un complément de salaire versé par l’employeur pour le congé de maternité ou d’adoption Correspondance BS Participation de l’entreprise et du comité d’entreprise aux modes d’accueil à la petite enfance Indicateur pouvant être rapproché de l’indicateur 71 du Bilan social n° 41 et 42 Evolution des dépenses éligibles au Crédit d’impôt famille Nombre de jours de congé de paternité réellement pris par le salarié par rapport au nombre de jours de congés théoriques. Existence de formules d’organisation du travail facilitant l’articulation de la vie familiale et de la vie professionnelle. 11 Entreprises de moins de 300 salariés Le rapport unique est décliné en 2 parties : - comparaison de la situation des femmes et des hommes pour déterminer les écarts éventuels de rémunération et d’évolution de carrière. - comparaison de la situation des femmes et des hommes dans l’objectif de mesurer les effets de l’organisation du travail et d’améliorer l’articulation vie professionnelle/ vie privée. 12 Rôle central des branches professionnelles pour les entreprises de – 300 salariés Pour la CFDT, la branche est le levier pour élaborer le rapport unique, notamment à partir des observatoires des métiers: - des bases de données chiffrées et des informations sur les métiers-repères sont répertoriés; -des actions sur la formation professionnelle, l’apprentissage et dans les établissements scolaires sont identifiées; - lieux de diffusion d’outils et de bonnes pratiques. 13 Voici un premier tableau à remplir, 11 indicateurs sont proposés pour répondre à ce premier axe de travail. Pour chaque tableau à renseigner il est possible d’ajouter des indicateurs supplémentaires en fonction du secteur d’activité ou de la taille de l’entreprise. Axe 1. Comparaison de la situation des femmes et des hommes pour déterminer et résorber les écarts éventuels de rémunération et d’évolution de carrière 1 2 3 4 5 6 7 Cat. Sexe Effec Nbre Nbre Type de Nbre de profess tif embauc moyen contrat promo. ionnelle Total hes au d’heures dans s 31/12 31/12 de DADS l’année formatio DADS DADS n/an/ CDI CDD Salarié DADS 8 Durée du travail DADS Tps Tps comp partie let l 9 10 Age Ancie moy. nneté Moy. 11 Rémunération au choix 11 bis 11 ter 11 quater = mini Rém° Rém° conventionnel moy. moy. A B C D E Effecti de ve base = > > Y à > 100 min X X Z% Z DADS i % Y % % F H F H 14 Voici les commentaires complémentaires à inscrire pour analyser les indicateurs en votre possession puis pour construire votre plan d’actions et répondre à ce premier axe de travail. (Voir également les commentaires proposés de cette diapositive sur la rémunération). Analyse L’objectif de la CFDT est d’utiliser cette analyse comme base des données argumentaire dans le cadre des négociations sur l’égalité professionnelle et salariale en mettant en avant les facteurs susceptibles d’expliquer les écarts constatés en termes de rémunération et d’évolutions de carrière au sein des entreprises de – 300 salariés. Plan L’action de la CFDT est d’élaborer ici des plans d’action en identifiant d’actions des populations ou des situations précises discriminées (métiers à requalifier, écarts de rémunération injustifiés, etc.). Selon la CFDT, la question de l’égalité professionnelle et salariale doit être intégrée systématiquement à des dispositifs existants pour pouvoir être atteinte (mesures GPEC, formation professionnelle, VAE, etc.) 15 Ce second axe de travail doit être le moment selon la CFDT de faire l’état des lieux des informations recueillies dans le tableau proposé ci-dessus. Ils concernent l’articulation vie professionnelle / vie privée et l’organisation du travail et son impact sur la situation des femmes (en portant une attention particulière aux salariés à temps partiel). 2ème axe. Comparaison de la situation des femmes et des hommes dans l’objectif de mesurer les effets de l’organisation du travail et d’améliorer l’articulation vie professionnelle/vie privée VOICI LES COMMENTAIRES PROPOSES PAR LA CFDT POUR REPONDRE A CE SECOND AXE DE TRAVAIL Analyse des ll est important pour la CFDT de considérer cet axe tout comme le précédent données comme un élément significatif de la persistance des inégalités professionnelles et salariales. En effet, ces inégalités perdurent car elles proviennent à la fois de la sphère professionnelle et de la sphère privée. L’objectif de la CFDT est de faire apparaître ici les éléments essentiels pour servir d’argumentation dans les négociations. Plan d’actions Pour la CFDT, des mesures peuvent être prises concernant : - la situation particulière des salariés à temps partiel (majoritairement des femmes); - l’évolution de carrière des femmes affectées à certains postes à horaires décalés, travail de nuit, etc.; - l’amélioration de l’articulation entre vie professionnelle et vie familiale (dispositifs d’aménagement du temps de travail la facilitant : horaires individualisés, temps partiel familial, télétravail; services à la personne ou accès à ces services, mise à disposition de CESU préfinancés; amélioration des conditions de travail en termes d’aménagement des postes de travail pour 16 réduire la pénibilité et faciliter l’accès aux femmes). Entreprises de moins de 50 salariés Dans les entreprises ne pouvant pas négocier (absence délégué syndical/ entreprise non soumise à obligation de négocier/entreprise non couverte par accord de branche étendu relatif à l’égalité salariale) l’employeur est tenu de prendre en compte les objectifs en matière d’égalité professionnelle dans l’entreprise et les mesures permettant de les atteindre (article L.132-27 du code du travail). Lors de la négociation annuelle sur les salaires prévue à l’article L.2241-1 du code du travail et sur la base du rapport égalité professionnelle et salariale réalisé à cette occasion, la branche établit un diagnostic des écarts éventuels de rémunération entre les femmes et les hommes, et identifie le cas échéant les axes de progrès en la matière. 17 2 leviers possibles pour les – 50 salariés pour identifier et résorber les écarts salariaux Levier de la branche professionnelle Des observatoires de métier sont mis en place au niveau des branches et/ou de regroupements de branches. Pour exemple : l’Observatoire des Métiers des Professions Libérales recoupe des secteurs professionnels aussi différents que la santé, les professions judiciaires, le cadre de vie, etc. Des portraits de branche approfondis ont permis des diagnostics affinés facilitant la compréhension de la situation des femmes et des hommes dans des entreprises de – 10 salariés. 18 Levier de la branche professionnelle et de l’entreprise Les exemples de l’accord de branche sur le temps partiel signé dans la CCN «Commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire» (12 juin 2008) et de l’avenant de la même convention collective (17 juillet 2008) sont des opportunités pour les DP CFDT. Il y a de réelles avancées concrètes sur la possibilité de passer à temps plein, de négocier sur les conditions d’activité complémentaire permettant d’atteindre l’objectif d’emploi de qualité (passage du contrat minimum hebdomadaire d’embauche à temps partiel de 22h à 25h). Pour la CFDT, cette action porte un coup d’arrêt à la précarité et participe à la prise en compte et à la réduction des inégalités des femmes et des hommes dans l’entreprise. 19 Pour les entreprises de – 50 salariés, 2 axes stratégiques pour la CFDT : -lors des réunions mensuelles avec la direction lorsque les délégués font des demandes individuelles et collectives (déclinaison des accords de branche) ; -lors de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires. 20 Exemple d’accords de branche : pour la CFDT, l’accord de branche est le point de départ pour l’ouverture des négociations dans les entreprises, dépourvues d’une commission Egalité professionnelle. Accord de branche Syntec (24/04/2008) Lors de la révision des salaires, une attention particulière est portée aux salariées à temps partiel dans une branche qui comprend aussi bien des grandes comme des petites entreprises. Compte tenu de la baisse relative de la proportion de femmes cadres, l'objectif est de faire progresser les femmes dans ces catégories. De nouveaux indicateurs sont proposés aux entreprises qui devront réserver un pourcentage de l'enveloppe d'augmentation à la réduction des écarts de rémunération. L'accord contient également une clause de revoyure à l'issue de l'étude menée par l'observatoire des métiers (printemps 2009). Accord de branche Blanchisserie (16/07/2008) De façon identique, cet accord de branche, signé par le pôle Hacuitex, doit permettre aux petites entreprises qui forment essentiellement ce secteur de s’appuyer sur les objectifs formulés en matière d’égalité professionnelle et salariale. 21 Ces exemples d’accords d’entreprise montrent que des négociations abouties peuvent permettre d’arriver à des dispositions concrètes et effectives sur l’égalité salariale et professionnelle. Accords portant sur la mixité des emplois, les effets de l’organisation du travail et l’articulation vie professionnelle/vie privée. Accord de branche IEG (12/06/2008) Au sein de cette branche peu féminisée, la mixité a fait l’objet de revendications fortes. Il s’agit de travailler de concert avec l’Education Nationale afin de faire changer les comportements en matière d’orientation scolaires et professionnelles des jeunes filles afin qu’elles se dirigent davantage vers les filières techniques et scientifiques. De plus, les entreprises devront atteindre un objectif de mixité à tous les niveaux hiérarchiques, notamment en proposant aux femmes de suivre des formations pour qu’elles changent de collège ou encore de faire valider les acquis de l’expérience. Avenant à l’accord PSA (26/11/2007) Un travail d’état des lieux des conditions de travail est prévu afin de dégager des pistes d’actions et ainsi promouvoir la mixité dans une entreprise très masculinisée. Un partenariat est également prévu avec l’Education Nationale afin de promouvoir une filière insuffisamment féminisée. La commission de suivi de l’accord est renforcé par la désignation de référentes « féminisation » chargées de proposer des pistes pour la féminisation des postes. 22 Exemples d’accords d’entreprise. Mesures prises pour améliorer les évolutions de carrière. Accord d’entreprise « Le Courrier » (09/07/2008) Un équilibre sera recherché dans la présentation des candidatures à la promotion ainsi qu’une non discrimination dans le choix des candidats (critère compétence et expérience, seuls choix de sélection). Une action est engagée pour faciliter l’accès aux femmes aux postes d’encadrement en tenant compte de périodes de contraintes familiales par l’ouverture de fonctions de responsabilités et en proposant une alternance entre les postes à responsabilités fonctionnelles et opérationnelles. Accord d’entreprise « Aéroport de Paris » (07/11/2006) Prévision de mesures correctives temporaires pour accorder une priorité aux femmes à pourvoir les postes disponibles dans les niveaux de haute maîtrise et de cadre. La direction s’est engagée à faire progresser la mixité dans les instances de décisions (comité exécutif et comité de direction) d’ici fin 2009. 23 Accord Aéroports de Paris (07/11/2006) Financement de l’accueil des enfants en crèche, ADP financent des berceaux dans des crèches interentreprises (priorité aux familles monoparentales en horaires décalés). De plus, ADP envisage de promouvoir auprès de ses salariés masculins les dispositifs liés à la parentalité. Ainsi des supports de communication spécifiques visent à attirer l’«attention des hommes sur les possibilités offertes par les dispositifs de congé parental et de temps partiel choisi ». 24 Exemples d’accords sur la réduction des écarts salariaux Accord France Télécom (24/10/2007) accord renégocié. Prise en compte effective des problématiques d’égalités salariales. Augmentations salariales réservées de 0,8% (0,2% les années précédentes) pour les femmes qui forment 36% de l’effectif. Sur les augmentations salariales, la CFDT défend l’idée d’une progressivité pour réduire les écarts salariaux. Suivi effectif des neutralisations salariales des congés parentaux et maternité : maintien de la rémunération fixe variable ; abaissement des seuils déclencheurs déterminé par chaque direction métier pour neutraliser les petites absences non programmées (-10% fin 2007). Accord Réseau de Transport d’Electricité (14/05/2007) L’engagement de l’entreprise est concret pour résorber les écarts de rémunération. Une réflexion méthodologique est menée pour isoler le « facteur sexe » des autres facteurs ayant une influence sur la rémunération. Dans un premier temps, l’écart entre rémunérations principales corrigées de chaque échelon est examiné. Puis dans un deuxième temps, cet écart est examiné selon deux critères : ancienneté et niveau de diplôme. Si à l’issue, un écart significatif en défaveur des femmes apparaît, une mesure de rééquilibrage d’entreprise est mise en œuvre dans l’attribution des avancements de l’année suivante. 25