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Chapitre 2 ème 3 partie Génétique et biotechnologie 1. Mécanisme de réplication. 1.1. Principe. 1.2. Mise en évidence. 1.3. Les étapes de la synthèse. 1.4. Mitose et réplication. 2. Les mutations. 2.1. Rappel : la traduction. 2.2. Type de mutations. 3. ADN: outil biotechnologique. 3.1. Empreinte génétique. 3.2. Thérapie génique. 3.3. OGM. 4. Génétique des populations. 4.1. Principe. 4.2. Filiation. PLAN 1. Mécanisme de réplication. 1.1. Principe. Réplication semi-conservative: copie par hybridation de chaque brin d’ADN. L’enzyme responsable de ce type de réaction est une DNApolymérase DNA dépendante. PLAN 3 5’ 3‘ 5’ 3’ T A G G A C T A A C T T A T C C T G A T T G A A T A G G A C T A A C T T A T C C T G A T T G A A 3’ 5’ 3’ 5’ 1. Mécanisme de réplication. 1.2. Mise en évidence. Expérience de Meselson On cultive des bactéries sur un milieu contenant du 15N Les bactéries synthétisent du 15N-ADN Le 15N-ADN est plus lourd que le 14N-ADN « naturel » 14N-ADN 14N15N-ADN On transfert les bactéries sur un milieu contenant du 14N Les nouvelles bactéries Synthétisent du 14N-ADN On mesure la densité de l’ADN toutes les 20 mn. PLAN 4 15N-ADN 1. Mécanisme de réplication. 1.2. Mise en évidence. Expérience de Meselson A t= 0, l’ADN est du 15N A t = 20 mn l’ADN est un hybride 15N (matrice) et 14N (néoformé). A t = 40 mn on obtient un mélange (néoformé) et d’hybride. 14N Les molécules d’ADN sont formées par un brin parental (matrice) et un brin néoformé. PLAN 5 14N-ADN 14N15N-ADN 15N-ADN 1. Mécanisme de réplication. 1.3. Les étapes de la synthèse. La double hélice est déroulée par des hélicases. Les brins se séparent et sont stabilisés par les protéines fixatrices d’ADN monocaténaire. Une amorce en ARN (fragment d’Okazaki) est synthétisée par l’ADN primase L’ADN polymérase synthétise le brin dans le sens 5’ --> 3’ à partir de l’amorce. - Synthèse en continue pour le brin 5’ --> 3’ - Synthèse discontinue pour le brin 3’ --> 5’ Au cours de l’élongation, la polymérase remplace le fragment d’Okazaki qui la précède. Les fragments sont liés par une ligase. PLAN 6 1. Mécanisme de réplication. 1.4. Mitose et réplication. La réplication est la première étape de la division cellulaire. Elle se déroule à la fin de l’interphase, avant la condensation de la chromatine en chromosome. On peut distinguer 4 phases du cycle par rapport à la réplication. Masse arbitraire en ADN G2 2 S M Condensation de la chromatine G1 G1 1 anaphase Interphase mitose Interphase 0 PLAN 7 3 6 9 t (en h) 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. matrice TA .TAC. AAA.CCT AAA.TCT .GCC. CTC.ATT.TG Brin complémentaire AT .ATG.TTT .GGA.CGG.GAG.TAA.AC .AGA.CGG.GAG.TAA.AC ARNm AU.AUG.UUU.AGA.CGG.GAG.UAA.AC AU.AUG.UUU.GGA.CGG.GAG.UAA.AC Séquence protéique Changement de base PLAN 8 Met - Phe - Arg Gly - Trp - Glu - stop Changement d’un acide aminé 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. matrice TA .TAC. AAA.TCC AAA.TCT .GCC. CTC.ATT.TG Brin complémentaire AT .ATG.TTT .AGG.CGG.GAG.TAA.AC .AGA.CGG.GAG.TAA.AC ARNm AU.AUG.UUU.AGA.CGG.GAG.UAA.AC AU.AUG.UUU.AGG.CGG.GAG.UAA.AC Séquence protéique Changement de base Met - Phe - Arg - Trp - Glu - stop Changement d’un acide aminé Pas de changement PLAN 9 Mutation silencieuse 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. matrice TA .TAC. AAA.ACT AAA.TCT .GCC. CTC.ATT.TG Brin complémentaire AT .ATG.TTT .TGA.CGG.GAG.TAA.AC .AGA.CGG.GAG.TAA.AC ARNm AU.AUG.UUU.AGA.CGG.GAG.UAA.AC AU.AUG.UUU.UGA.CGG.GAG.UAA.AC Séquence protéique Changement de base Met - Phe - stop Changement d’un acide aminé Pas de changement Protéine tronquée PLAN 10 Mutation silencieuse 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. * Nature de la maladie Un cas pathologique: la drépanocytose. La drépanocytose résulte d'une anomalie de la forme des globules rouges qui lui vaut le nom d'anémie falciforme. Les globules rouges malades se déforment sous faible pression d'oxygène. Ils sont anormalement fragiles et subissent une destruction rapide. Il en résulte une anémie sévère et des complications vasculaires variées qui conduisent à une mort précoce. L’origine de la maladie provient de la synthèse d’une hémoglobine anormale. PLAN 11 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. * L’hémoglobine. Un cas pathologique: la drépanocytose. L’électrophorèse de l’hémoglobine permet de mettre en évidence la présence d’une hémoglobine anormale, HbS. PLAN 12 Hémoglobine témoin HbA Malade 1 HbS homozygote Malade 2 HbA + HbS hétérozygote 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. * L’hémoglobine. Un cas pathologique: la drépanocytose. On soumet l’hémoglobine à une hydrolyse partielle puis à une électrophorèse suivie d’une chromatographie (technique à 2 dimensions). On constate la présence d’un peptide différent dans la cas de HbS, à la suite d’une hydrolyse partielle. La différence de séquence doit être très limitée. PLAN 13 Le séquençage de la protéine permet de mettre en évidence la modification d’un acide aminé. Le Glu présent en 6ème position sur la chaîne b est remplacé par une Val. 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. * L’origine génétique. Un cas pathologique: la drépanocytose. sain malade Le gène responsable de la maladie est récessif. 1 2 Les parents sont tous les deux porteurs sains. Hétérozygotes. La fille malade est homozygotes. PLAN 14 3 4 5 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. * L’origine génétique. Un cas pathologique: la drépanocytose. sain On soumet les fragments d’ADN portant les gènes de l’hémoglobine à l’action d’enzymes de restrictions. Une enzyme de restriction est une protéine qui peut couper un fragment d'ADN au niveau d'une séquence de nucléotides caractéristique appelée site de restriction. Chaque enzyme de restriction reconnaît ainsi un site spécifique. Si deux brin d’ADN présentent la même séquence, ils sont coupés au même endroit. A contrario, s’ils donnent les même types de fragments nucléotidiques, on en déduit qu’ils possèdent la même séquence. PLAN 15 malade 1 3 2 4 5 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. * L’origine génétique. Un cas pathologique: la drépanocytose. sain Les fragments d’ADN obtenus sont séparés par électrophorèse. malade 1 1 2 3 4 2 5 Les porteurs sains (1, 2 et 5) possèdent les deux types d’allèles. Le malade (3) possède uniquement l’allèle qui donne un fragment de 1,35 kb 3 4 5 On observe deux types de fragments: - 1 fragment de 1,35 kb - 2 fragments de 1,15 et 0,2 kb PLAN 16 2. Les mutations. 2.1. Mutations ponctuelles. * La mutation. Un cas pathologique: la drépanocytose. On procède au séquençage du gène codant pour l’hémoglobine. Séquence normale CAT GTG GAG TGA GTA CAC CTC ACT GUA CAC CUC ACU Val His Leu Thr GGT CCA CCA Pro CAC C - GTG G - GUG G - Val - ADN matrice ADN complémentaire ARNm Protéine Séquence anormale CAT GTG GAG TGA GTA CAC CTC ACT GUA CAC CUC ACU Val His Leu Thr GGT CCA CCA Pro CTC C - GAG G - GAG G - Glu - ADN matrice ADN complémentaire ARNm Protéine PLAN 17 2. Les mutations. 2.2. Modification de séquence. matrice TA .TAC. AAA. AAA.TCT CTG.CCC.TCA.TTT.G .GCC. CTC.ATT.TG Brin complémentaire AT .ATG.TTT ..AGA.CGG.GAG.TAA.AC GAC.GGG.AGT.AAA.C ARNm AU.AUG.UUU.AGA.CGG.GAG.UAA.AC AU.AUG.UUU. GAC.GGG.AGU.AAA.C Séquence protéique Délétion: élimination d’un ou plusieurs nucléotides. PLAN 18 Met - Phe - Asp Arg - Trp Gly - Ser Glu –- Lys stop- … Changement de la séquence de la protéine Décalage du cadre de lecture. 2. Les mutations. 2.2. Modification de séquence. matrice TA .TAC. AAA. AAA.TCT .GCC. GCC.CTC.ATT.TG CTC.ATT.TG Brin complémentaire AT .ATG.TTT ..AGA.CGG.GAG.TAA.AC CGG.GAG.TAA.AC ARNm AU.AUG.UUU.AGA.CGG.GAG.UAA.AC AU.AUG.UUU. CGG.GAG.UAA.AC Séquence protéique Délétion: élimination d’un ou plusieurs nucléotides. Cas d’une délétion de trois nucléotides. Met - Phe - Arg -- Trp Trp -- Glu Glu -- stop stop Changement de la séquence de la protéine Décalage du cadre de lecture. Perte d’un acide aminé PLAN 19 2. Les mutations. 2.2. Modification de séquence. * Nature de la maladie. Un cas pathologique: la mucovicidose. La mucoviscidose (pour « maladie des mucus visqueux » en français) est une maladie génétique, affectant les épithéliums glandulaires de nombreux organes. Elle est liée à des mutations du gène CFTR sur le chromosome 7, entraînant une altération de la protéine CFTR (sigle pour cystic fibrosis transmembrane conductance regulator). Cette protéine est un canal ionique perméable au chlore, au thiocyanate7 dont la fonction est de réguler le transport du chlore à travers les membranes cellulaires. Son dysfonctionnement provoque une augmentation de la viscosité du mucus et son accumulation dans les voies respiratoires et digestives. La maladie touche de nombreux organes mais les atteintes respiratoires sont prédominantes et représentent l'essentiel de la morbidité. D'évolution chronique et progressive, la maladie s'exprime souvent tôt dès la petite enfance. PLAN 20 2. Les mutations. 2.2. Modification de séquence. * Aspect génétique. Un cas pathologique: la mucovicidose. La majorité des mutations du gène CFTR situé sur le chromosome 7 sont des mutations ponctuelles. Les plus fréquentes sont: - des mutations faux-sens (42 %) - des micro-insertions et des micro-délétions (24 %) - des mutations non-sens (16 %) - des mutations d'épissage (16 %) - des délétions d'un acide aminé (2 %). - On rapporte également quelques grandes délétions. PLAN 21 2. Les mutations. 2.2. Modification de séquence. * Aspect génétique. Un cas pathologique: la mucovicidose. Les mutations du gène CFTR sont regroupées en 6 classes en fonction des conséquences fonctionnelles qu'elles occasionnent. Certaines mutations entraînent des anomalies quantitatives ou qualitatives sur la protéine CFTR: Classe 1 : mutations altérant la production de la protéine CFTR. Classe 2 : mutations perturbant le processus de maturation cellulaire de la protéine CFTR. Classe 3 : mutations perturbant la régulation du canal chlorure. Classe 4 : mutations altérant la conduction du canal chlorure. Classe 5 : mutations altérant la stabilité de l'ARNm CFTR. Classe 6 : mutations altérant la stabilité de la protéine mature. PLAN 22 2. Les mutations. 2.2. Modification de séquence. * Aspect génétique. Un cas pathologique: la mucovicidose. La mutation la plus fréquente est la mutation « Delta F508 » (ΔF508) qui consiste en une délétion de trois nucléotides au niveau du dixième exon du gène, aboutissant à l'élimination d'un acide aminé, la phénylalanine, en position 508. Séquence normale -T - TGT GGT TTC TAC TAT AAA AGA AA- ADN non transcrit Cys Protéine Gly Phe Tyr Tyr Lys Arg - Séquence anormale -T PLAN 24 - TGT GGT TAC TAT AAA AGA AA- Cys Tyr Gly Tyr Lys Arg - ADN non transcrit Protéine 3. ADN: outil biotechnologique. 3.1. Empreinte génétique. 3.1.1. Technique. Empreinte génétique: analyse des séquences d’ADN spécifiques d’un individu. Cette étude consiste à établir la séquence ADN de certaines portions judicieusement choisies, du génome. Prélèvement d’un échantillon. Purification de l’ADN Amplification (PCR) Séquençage PLAN 24 3. ADN: outil biotechnologique. 3.1. Empreinte génétique. 3.1.1. Séquence répétitives. Il existe sur l'ADN des portions qui ne codent pour aucune protéine. Certaines d'entre elles, présentent des répétitions. Elles sont appelées les microsatellites et minisatellites. Ces séquences sont très variables selon les individus. Microsatellite (STR, pour Short Tandem Repeats) CTGG CTGG CTGG CTGG CTGG CTGG Minisatellite (VNTR, pour « Variable Number Tandem Repeats ») Répétitions de séquences de 10 à 100 nucléotides PLAN 25 3. ADN: outil biotechnologique. 3.1. Empreinte génétique. 3.1.2. ADN mitochondrial. Cet ADN est moins variable que l’ADN chromosomique. Cette étude ne peut pas déterminer si un échantillon provient d'une unique personne. On pourra toujours proposer une probabilité que l'échantillon provienne d'un individu précis, mais cela ne constitue pas une preuve certaine. En revanche, si on obtient 2 ADNmt différents on peut être sûr qu'il ne s'agit pas de la même personne. Les médecins légistes étudient les sites HV1 et HV2 de l'ADNmt. Ce sont des séquences hypervariables (HV) dont les différentes versions sont nombreuses et avec des fréquences relativement faibles (quelques % de la population générale). Avantage de cette méthode. Pour des échantillons fortement dégradés ou sur un cheveu sans bulbe, il est parfois impossible d'obtenir un profil complet de tous les microsatellites. Dans ce cas, on peut utiliser l'ADN mitochondrial car il y en a de nombreuses copies dans une cellule, tandis qu'il y a rarement plus de 1 ou 2 copies de l'ADN nucléaire. PLAN 26 3. ADN: outil biotechnologique. 3.1. Empreinte génétique. 3.1.3. Chromosome Y. Il existe sur le Chromosome Y des régions hypervariables, nommées STRY. Inconvénient: Le chromosome Y n'est présent que chez les individus de sexe masculin. Il ne pourra être effectué sur une femme. Avantage: Le chromosome Y est transmis par le père, et l’analyse de ce chromosome permet de faire les tests de paternité, lorsque le père n'est plus vivant. PLAN 27 3. ADN: outil biotechnologique. 3.1. Empreinte génétique. 3.1.4. Analyse ADN et justice. Il existe un certain nombre de limitation dans l’utilisation d’une analyse ADN dans une enquête. Erreur pendant l’analyse. Mauvaise interprétation des résultats. Contamination de l’échantillon. Etendue de la base de données. La présence de l’ADN d’un suspect sur une scène de crime ne signifie pas automatiquement la participation au crime. Dépôt de faux échantillons d’ADN par le criminel PLAN 28 3. ADN: outil biotechnologique. 3.2. Thérapie génique. 3.2.1. Principe. La thérapie génique utilise des acides nucléiques (ADN ou ARN) pour soigner ou prévenir des maladies. Selon la pathologie, cet objectif peut être atteint en délivrant aux cellules : un gène fonctionnel qui remplace le gène défectueux à l’origine de la maladie (transgène). un gène à action thérapeutique de l’ARN capable de réguler ou bloquer partiellement l’expression d’un gène altéré. Ces acides nucléiques sont le plus souvent transportés dans les cellules du patient grâce à un vecteur viral, mais ils peuvent également être injectés directement dans les cellules, sous forme d’ADN nu. PLAN 29 3. ADN: outil biotechnologique. Les protocoles de thérapie génique varient en fonction des indications et des objectifs thérapeutiques à atteindre. 3.2. Thérapie génique. Cependant, ils consistent toujours à modifier génétiquement 3.2.2. Méthode. « Modification in vivo » les cellules du patients, ex vivo ou in vivo, de façon pérenne ou transitoire. Cas du traitement de carcinomes de la tête et du cou. On prépare le transgène. Il s’agit d’un gène suppresseur de tumeur (p53). Il est intégré dans un vecteur, un adénovirus, virus capable d’infecter les cellules humaines. Plus de 10 000 patients ont été traités par ce médicament à ce jour, sans effet indésirable notable. PLAN 30 3. ADN: outil biotechnologique. 3.2. Thérapie génique. 3.2.2. Méthode. « Modification ex vivo » Les protocoles de thérapie génique varient en fonction des indications et des objectifs thérapeutiques à atteindre. Cependant, ils consistent toujours à modifier génétiquement les cellules du patients, ex vivo ou in vivo, de façon pérenne ou transitoire. Cas d’une maladie monogénique qui affecte les cellules sanguines. Des cellules souches hématopoïétiques (cellules à l’origine de l’ensemble des cellules sanguines) sont prélevées chez le patient lors d’une procédure qui s’apparente à une simple prise de sang. Ces cellules sont ensuite modifiées ex vivo : un vecteur est utilisé pour leur délivrer un transgène thérapeutique Elles sont placées en culture pendant quelques jours Lorsque les cellules ainsi traitées commencent à exprimer le gène thérapeutique, elles sont finalement réinjectées au patient par perfusion veineuse. PLAN 31 Les cellules modifiées vont alors proliférer dans l’organisme du patient et, à priori, contribuer à le soigner 3. ADN: outil biotechnologique. 3.2. Thérapie génique. 3.2.2. Méthode. Récapitulatif PLAN 32 3. ADN: outil biotechnologique. 3.3. OGM. 3.3.1. Principe. Un « organisme génétiquement modifié » est un organisme vivant (micro-organisme, végétal ou animal) dont le génome a été modifié artificiellement. Nombreuses méthodes La sélection. Choix des reproducteurs L’hybridation. Croisement entre sous-espèces Transgénie Implantation de nouveaux gènes PLAN 33 3. ADN: outil biotechnologique. 3.3. OGM. 3.3.2. Intérêt. La manipulation génétique a pour but d’introduire de nouvelles caractéristiques Chez les cellules ou organismes modifiées. Résistance aux insectes Agronomie Résistance aux herbicides Permet de revendre tous les ans les graines aux producteurs. Gène de stérilité Production d’insuline Médecine Production (hémophilie facteur VIII Ces protéines sont produites par des bactéries, des levures ou des cellules de mammifère en culture. Hormone de croissance PLAN 34 Industrie Modification des marqueurs du soi pour une xénogreffe. Production de bioéthanol Stade de recherche Carburant synthétisé par des algues 3. ADN: outil biotechnologique. 3.3. OGM. 3.3.2. Polèmique. Risques directs biodiversité Apparition d’un facteur toxique ou cancérigène. Uniformisation des culture sous l’influence de l’industrie agro-alimentaire. Moins d’adaptabilité des cultures aux changements climatiques et à l’apparition de maladie. Utilisation massive des herbicides l’introduction de gènes de résistance. Contamination depuis On ne peut pas empêcher la dissémination des graines ou du pollen. Disparition à moyen terme des souches sauvages ? PLAN 35 4. Génétique des populations. La génétique des populations est l’étude de la 4.1. Principe. distribution et de l'évolution au cours du temps des fréquences alléliques et génotypiques dans les populations. On étudie la fréquence de certains allèles dans différentes populations. Une différence notable indique que ces population possèdent des origines différentes. Il existe plusieurs types d’étude selon la nature des allèles étudiés. Autosome Comparaison classique sans spécificité autre que l’allèle étudié. Chromosome Y Lignée patriarcale (transmis de père en fils) Chromosome mitochondrial Lignée matriarcale (transmis de mère en fille) PLAN 36 4. Génétique des populations. 4.1. Principe. PLAN 37 Répartition des allèles des groupes sanguins. 4. Génétique des populations. 4.2. Filiation. Les gènes subissent des mutations à intervalle régulier. Un certain nombre de ces mutations sont conservées par une espèce donnée. Si deux espèces se séparent sur l’arbre phylogénétique, elles auront tendance à subir des mutations différentes. Plus les différences sont nombreuses, plus le temps écoulé depuis la séparation est grand. Il est actuellement impossible d’étudier la totalité du génome. Il convient donc de choisir les génes les plus adaptés à l’étude. Il s’agit des marqueurs. PLAN 38